Saturday, February 25, 2012

Les éboueurs débrayent tout s'enraye



Depuis le lundi 20 Février les employeurs municipaux et les éboueurs sont en grève de quatre jours. Pour certains c'est légitime pour d'autre c'est inopportun. Cette situation a mis à un encore une autre fois des carences dont l'ampleur ne cesse de  dévoiler le mal endémique que vit la société tunisienne post révolutionnaire. si les derniers calamités qui ont touché les régions du nord ouest et plus particulièrement  Makthar , Ain drahem et Thala ont délimité les endroits les déshérités et lève le voile sur les mal endémique enduré par ces pauvres habitants longtemps oubliés et laissés à la traine et surtout ils ont démontré    le mensonge criard du dictateur déchu qui se tague d'avoir définitivement  banni les gourbis et doter ces régions d'une infrastructure des plus rassurantes et des faibles il n'en demeure pas moins que  tout cela n'a épargné ces contrées de l'isolement , de la souffrance et de la misère  quotidienne .
Revenons à cette grève qui a son tour  fait des siennes. Un comportement incivil contraire aux bons usages de la citoyenneté est apparu.
Des tunisiens de toute souches ont agi avec un égocentrisme qui frôle l'impolitesse jetant Leurs sachets à ordures ménagères partout sans se soucier des conséquences néfastes que peuvent engendrer de tels actes condamnables .des poubelles jonchent le sol, les trottoirs même les chaussées ne sont pas épargnes ce qui a fait le bonheur des chiens et des chars errants.
Ils sont allés même narguer les instances syndicales en jetant leurs ordures devant leurs locaux et ce pour les accuser d'être à l' origine de ce malaise que vit ces jours notre très cher pays.
Est-ce une façon de se comporter? Au lieu de idoine pour pallier à l'absence de ces éboueurs ils profitent pour enliser notre pays dans les méandres de la discorde et de la dissension. Ils sèment la zizanie. Du coté du ministère de l'intérieur silence Radio aucun responsable n'a osé levè le petit doigt pour éradiquer  le mal surtout qu'ils ont reçu un préavis de grève avant même la date du débrayage. Notre pays subi les affres et attend avec beaucoup  de peines, de souffrance  et de privation des lendemains meilleurs.
Puisse Dieu venir à notre aide pour sortir de ce bourbier qui nous enlise tous et nous fait endurer un quotidien des plus affreux et des plus insupportable sur tous les plan.

Ali MARZOUGUI






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